Camp d’entraînement des jeunes dans le Jura du 10 au 12 juin 2022

Pas une goutte de pluie n’est venue troubler les trois jours de camp d’entraînement des jeunes du CARC Romont, âgés entre 14 et 20 ans. Le beau temps pouvait bien être présent, lui qui a eu deux ans pour s’y préparer. Pandémie oblige, il a fallu faire preuve de patience… Et cela en a valu la peine!

Vendredi

Au revoir Romont et départ pour St-Ursanne, à 8h. Bien installés au fin fond du monde dans la campagne jurassienne, les jeunes athlètes ont pu débuter le programme bien rempli qui les attendait: condition physique et Burner Game, suivi d’une trempette dans l’eau rafraîchissante du Doubs. Une fois revigoré, tout le monde a sagement suivi Lucien pour une visite de la jolie petite ville de St-Ursanne. Inépuisables, les sportifs ont terminé la journée avec une soirée Blind test, karaoké, danse et même volley!

Samedi

Au deuxième jour, les choses sérieuses commencent: départ pour le stade d’Alle. De belles infrastructures attendent le CARC pour travailler le sprint, les haies, le saut en longueur, en hauteur, le lancer du poids et le javelot. Malgré la chaleur, les Carcistes n’ont pas perdu leur motivation tout au long des deux sessions matinales d’entraînements. Après une douche bien méritée, une surprise attend les sportifs. Ils travailleront leur visasse durant un après-midi de tire à l’arc, swing golf et foot golf. Vu les résultats, pas sûr qu’une nouvelle discipline soit intégrée au programme des entraînements du CARC, même si d’aucuns peuvent se vanter d’avoir touché une marmotte… ou n’était-ce pas un castor?

Chaleur oblige, un deuxième plongeon dans la rivière s’impose. La soirée se poursuit avec un véritable festin de gratins et l’affrontement de deux équipes au Times up. Croyez-le ou non, certains ont encore trouvé la force de jouer au volley après ça!

Dimanche

Cette fois, fini la rigolade: réveil à 6h50 pour un footing à jeun. Au stade, les jeunes s’activent pour leur dernier entraînement, en fonction de la discipline qu’ils n’ont pas encore exercée la veille. S’activer oui, mais raisonnablement ! Chacun doit garder de l’énergie pour la compétition qui va clôturer le camp. Les jeunes ont pu tenter de battre leur meilleure performance sur les haies (80m et 100m, selon l’âge et le sexe), le saut en longueur et le lancer du javelot.

Encore une fois, ils ont fait preuve de panache et de ténacité sous un soleil qui commençait gentiment à fatiguer les moniteurs. Qui dit concours, dit résultats. Ceux-ci ont justement redonné le sourire aux entraîneurs, qui se réjouissent déjà d’accompagner les champions dans de vrais meetings.

C’est tout de même un brin épuisé, mais plein de bons souvenirs (on l’espère), que les athlètes de Bossens ont rejoint la terre fribourgeoise aux alentours de 16h.

Sortie du club – la course des 3 ponts à Broc

Chers Carc’istes 

Cette année notre sortie du club aura lieu à la ‘Course des 3 ponts’ à Broc  le jeudi 26 mai 2022 

Infos:

  • Co-voiturage 8h15 à la Salle des Avoines, Romont
  • Départ de Romont à 8h30
  • Arrivée 9h00 Route des Marches 6, Broc
  • Départ des courses à 10h00
  • Apéro dès 11h45 avec les accompagnants/supporters
  • Repas à 12h00 sur place
  • Site de la course Parcours – Course des 3 ponts

Le CARC prend à sa charge les frais d’inscription et l’apéro. Chaque participant paye son repas.

Au plaisir de vous retrouver nombreux, coureurs, marcheurs et supporters, lors pour cette journée!

Les Carc’istes rechaussent leur basket

A défaut de pouvoir organiser la course en forêt cette année, les membres du club ont tout de même pu transpirer sur le parcours officiel le mardi 15 septembre lors de la course interne! Ainsi, 26 coureurs dont 8 femmes et 18 hommes ont parcouru les 7.5km et 14.5km proposés ce soir-là ! Une météo radieuse a rendu l’événement davantage mémorable! Bien entendu, des mesures sanitaires ont été prises afin de respecter les prescriptions Covid-19. Après des mois sombres pour les courses locales, cette parenthèse a redonné le sourire aux membres l’espace d’une soirée ! Un chrono à battre, une revanche à prendre ou simplement pour le plaisir, chaque coureur a franchi la ligne d’arrivée avec le sentiment du devoir accompli, avec comme récompense des courbatures plus ou moins présentes le lendemain…

Des photos suivront prochainement dans l’album, merci Jacques !

Pour l’amour de l’effort

Communes et sport: Villaz-St-Pierre Jean-Claude Pache, ultra-traileur de 55 ans. Photo Lib / Charly Rappo, Lussy, 08.09.2020

La commune de Villaz aime courir et Jean-Claude Pache peut-être plus encore que ses concitoyens Patrick Biolley Communes et sport Cinq ­villages réunis sous le même nom et la même passion: la course à pied. Bien sûr, il n’y a pas que l’effort solitaire qui permet aux cinq villages de Villaz de bouger. Le football ou le tir font ­également partie des possibilités sportives pour les près de 2300 habitants. Mais avec les chemins de forêt et les sentiers mal plats à portée de foulée, la course à pied remporte la palme. Parmi les mordus de la discipline dans le coin: Jean-Claude Pache. Le quinquagénaire, sous ses airs timides, n’est pas le coureur du dimanche que l’on croise en bordure de champs. Coupe fribourgeoise et gruérienne, Morat-Fribourg, ­évidemment, mais aussi Sierre-­Zinal, l’ultra-trail du Mont-Blanc, les 100 km de Bienne ou encore la Diagonale des fous, le menuisier de formation en a sous la semelle. Surtout si l’on ajoute à cela son autre passion pour le ski-alpinisme qui l’a emmené à la Patrouille des glaciers, la Pierra Menta ou la Mezzalama. «Je suis un bon populaire», assure-t-il. Il faut lui rappeler qu’une troisième place au Mont-Blanc et ses multiples victoires ne sont pas des résultats communs pour qu’il admette: «OK. Peut-être un très bon populaire.» Il éclate de rire.

En famille

L’histoire sportive du Glânois est plutôt commune. D’abord footballeur au sein du club local, Jean-Claude Pache est petit à petit passé à l’athlétisme. «Je courais beaucoup, mais avec le ballon ce n’était pas ça», sourit-il. C’est donc assez naturellement qu’il a troqué les crampons pour les baskets et s’est élancé pour son premier Morat-Fribourg à 17 ans. «Je n’en ai pas raté un depuis… Sauf cette année évidemment. Mais je pense que j’irai quand même le faire, seul.» Sa relation d’amour avec l’épreuve l’a conduit à flirter avec l’heure sur la course commémorative, un tour d’horloge et 43 secondes pour être précis. C’était en 1991. «Pour passer sous l’heure cela aurait représenté un ou deux entraînements supplémentaires chaque semaine durant quatre ou cinq mois, souligne-t-il. Le chrono est une motivation, c’est sûr. Il me pousse à m’entraîner afin de gagner du temps sur moi-même. Enfin, maintenant, le but serait plutôt d’en perdre le moins possible.» Oui, Jean-Claude Pache a l’art de la petite phrase incisive et ne manque pas d’autodérision. S’il peut se targuer de n’avoir – quasiment – jamais abandonné et d’être épargné par les blessures, son discours est souvent ponctué par une belle chute. Comme lorsqu’il parle de ses voyages autour du globe. «Les vacances au bord de la mer ne sont pas ma tasse de thé. Sauf après la Diagonale des fous à La Réunion. Ça avait quand même fait du bien de plonger les ampoules dans la mer.» De la même manière, lorsqu’il évoque son voyage en Chine pour la Foulée de la soie. «Courir sous la Grande Muraille est aussi un incroyable souvenir. Ce d’autant plus que c’était mon voyage de noce!» Car sa femme, Sandra, a dû se mettre au pas. «Elle courait déjà un peu, mais à force de venir me voir sur les courses elle s’est aussi prise au jeu.»

Eviter les excès

Si Jean-Claude Pache allie les épreuves cantonales d’une quinzaine de kilomètres aux ultra-trails avec encore autant de facilité à 55 ans, c’est qu’il évite les excès. «Maximum 60 km par semaine et une course toutes les deux semaines, dévoile celui qui compte aussi 20 Sierre-Zinal au compteur. Je privilégie la qualité à la quantité tant à l’entraînement qu’en course. J’aurais dû sacrifier ce principe pour passer sous l’heure à Morat-Fribourg, typiquement.» Mais le Glânois le dit lui-même: «Il faut être un peu maso et se donner à fond. Ne pas mettre de dossard équivaut à rester dans sa zone de confort. J’aime les choses bien faites.» Cette expérience acquise au fil des années et des kilomètres, l’habitant de Lussy en fait aussi profiter les autres. Au sein du club auquel il a toujours été fidèle – le CARC à Romont – il donne des entraînements. «Cela fait longtemps que je le fais. J’essaie de transmettre un peu de ce que je sais, d’aider, dit-il. Ceux qui viennent du football manquent souvent de technique. Le potentiel est là, mais il faut corriger.» Des adversaires, mais néanmoins amis, de ses débuts, il est l’un des derniers à encore tenir le haut du pavé. Cela ne l’empêche pas d’aller encore de l’avant. «Je continuerai jusqu’à ce que je ne puisse plus. Pour le moment tout tient bien», rassure Jean-Claude Pache avec un sourire qui se dessine sous sa moustache. Une chose est sûre, cet amoureux de l’effort a encore de beaux kilomètres devant lui. «J’aime faire du sport pour moi et pour moi seulement. Cela explique aussi peut-être ma longévité», conclut-il.

La Liberté

Reprise des entraînements actifs et walking !

C’est reparti ! Les entraînements actifs reprennent dès le lundi 8 juin !

Les lundis et mercredis à 19h et le mardi à 18h30 au départ du parcours vita de la forêt de Bossens

Pour le walking, les mercredis à 19h15 également au parcours vita et pour le jeudi à 19h se renseigner auprès de Jean-Marie

Bien entendu, il est toujours recommandé de garder les distances entre individus et de respecter les règles d’hygiène. En cas de symptômes restez chez vous.

Bonne reprise !